Croc Noir ▲ Toute dépendance commence par un acte de soumission.

♪ Noms successifs : Patte Noire, Nuage Noir, Croc Noir.
♪ Nom Actuel : Croc Noir
♪ Signification du Nom : Le nom souligne parfaitement l'état de sa dentition
♪ Surnom : Noirnoir
♪ Sexe : Mâle
♪ Âge : 35 lunes
♪ Clan : Tonnerre
♪ Rang : Guerrier
♪ Origines : Solitaire
♪ Famille : Sa seule famille demeure son cercle trop ouvert d'amis
♪ But : Répandre le bonheur partout autour de lui. Dissiper la mesquinerie, les préjugés et accepter les âmes de l'intégralité de ses interlocuteurs, quelques soit les circonstances.

Délicat et frêle, l'herbe se soulève peu sur son passage et la forêt s'arrête de chanter le laissant traverser ses raidillons, dans un pas fragile, silencieux. Chétif mâle aux membres demi-long, Croc Noir s'aplatit pour valoriser les autres, laissant sa fourrure basané, obscure, couvrir le sol de ses fibres étriqués. Les zébrures fumées de sa robe se fondent dans sa base principale, timide n'osant pas dépravé la dominance de ce pelage entretenu. Svelte et famélique, le matou donne souvent l'air malade, constamment soucieux. Les traits fin et creux de son visage amplifie son sempiternellement son teint blafard. Peu attirant, le guerrier reste un adversaire facilement vaincu. Son profil est droit, ses yeux sont en amande, cet "atout" reste l'un de ses nombreux défaut physique. Ses globes oculaires, qui, endommagé par un coup griffe, bourlingue le long de son bocal dans un mouvement frénétique. Un semi borgne traversant l'acceptation de ses interlocuteurs, demandant son reste d'un miaulement excessivement aigu, pour émerger des cordes vocales d'un matou, Croc Noir est né dans le mauvais sexe, cependant, il garde un fond de timbre allégorique de sa catégorie. Sans s'interrompre ses yeux jaunes supplies et ses dents entartrés tremblent, jusqu'à s'évanouir dans une valse insonore.

Eternel soumis, Croc Noir se soumet docilement à la volonté et caprices d'autrui sans broncher. Pusillanime et peu sûr de lui, le guerrier flatte l'ego des autres pour oublier le sien, se maudissant d'être victime d'orgueil s'il vient à penser à ses désirs et aspirations. Enclin au pessimisme, le doux minet se force à répandre le bonheur autour de lui pour omettre ses ébauches obscures et travers cet objectif fixe, obligatoire, il devient d'une prodigalité sincère. De manière générale et à première vue, Croc Noir est perçu comme un matou de caractère aseptisé. Possédant la vertu de la tempérance et la patience, le guerrier du Clan du Tonnerre reste un être entier et tolérant qui accepte ce qu'il lui arrive sans se plaindre. Ce pacifique dans l'âme déteste les conflits et préfère les fuir, la queue jalonnant ses péronés, en les consentant plutôt que de les régler, restant harponner aux talons de ses locuteurs, gémissant, à la recherche d'un semblant de compassion, ré-incarner en protection en échange de soumission. Pot de colle infatigable et motivé, Croc Noir ne connaît pas la sincérité de peur de blessé. Toutefois, sa fidélité est telle que lorsqu'il franchit le seuil des barrières intérieures, gardienne des âmes brisées, l'intéressé les fortifient et les entretien au travers son innocence. Être bavard et conteur, les ragots font son bonheur. Un concierge à l'affût des moindres nouvelles, vraies ou fausses et prompte à les colporter. Bien que ses intentions ne soient pas malveillantes, benêt, il relate ce qu'il entend sans songer aux conséquences au grand damne de ses victimes, qui surprise, le penserait dernier fautif. Alors, agissant en véritable poltron, le guerrier se terrent dans un terrier de lapin, à l'étroit, où il surmonte ses propres phobies.

CAPACITÉS&: PRÉFÉRENCES : Mutilé et tendance au végétarisme, Croc Noir est un piètre combattant ainsi qu'un chasseur passif. Il ne s'autorise quelques morceaux de viande lorsque le manteau nacré de la saison des neiges vient peindre la clairière monotone. Le reste du temps, myrtilles et racines séchées lui conviennent parfaitement. Ainsi, conscient que son rôle dans le Clan apporte peu à ses camarades, Croc Noir reste le gardien, la nourrice, des chatons, acceptant de devenir un pantin articulé pour le repos de leurs mères.  Son odorat est d'une exception qu'il peut relever une trace de renard par temps de pluie diluvienne et percevoir les ébauches de maladie. Enfin, attirer par la force, l'imposition au respect et l'aura particulièrement vive, le guerrier ébène est drainé par la puissance colossale des mâles.  

Seule dans la nuit, une femelle dont les ombres masquaient la couleur du pelage, s'enfonce dans les fougère, le souffle court. À ses talons, un autre félin dont la robe gonflée par l'effort, saisit l'air électrique, souligne les contours de sa silhouette dense. Ce dernier suffoque, tandis que sa camarade se laisse glisser parmi les rameaux, qui, étendus par la tempête nuisible, bourreaux des bois, durant la dernière lune, jalonne les tas de verdure. Elle sent des feuilles d'automnes sous la fourrure, son compagnon les ajustent pour former un nid de fourrure. Dehors, c'est le chaos, des cris de félins fendent la placidité de la nuit en fragment déchu, pendant que la famille fuit cette rivalité entre espèce. Il leur avait fallu trois levés de soleil pour voyager jusqu'à rencontrer une crique inhabité. En quête d'un paradis idyllique, pour survivre pendant la saison hostile, les deux amants avaient dû s'interrompre, jusqu'à la mise bas.



Du haut de ses six lunes, un frêle matou ébène revient de la chasse, la gorge prise en otage par une souris et un rouge-gorge, mais, lorsqu'il revient à la tanière ce soir là, personne ne lui tient compagnie. Seul dans ce palais de pierre, il attendit. Dôme où régnait les pleurs et où les ombres sinistres menaçaient de l'engloutir, sa peur encouragea son départ. Livrer à lui-même, il chassait pour sa survie. Ne sachant pas se défendre, il dormait dans les bosquets et quémandait régulièrement un peu de compagnie. À la recherche de ce paradis énoncé par ses parents, le solitaire orphelin rejoindrait ce qui ne l'avait pas attendu. Une marche pour l'incertitude s'engagea, jusqu'à ce qu'une chasse, bascule son destin.

Devant lui, un matou colossal dont la fourrure épaisse valsait sur ses épaules l'interpella. Figé, le félin basané laissa échapper sa proie, maudissant son interlocuteur dans un marmonnement étouffé. Cependant, sa déclaration ôta tous maux. Une phrase. « Veux-tu devenir un membre du Clan du Vent ? » D'un hochement de tête timoré, il suivi son nouvel ami. Victime d'une pandémie, la tribu de Griffe de Lion comptait un nombre de chat en sous-effectif, ce qu'il l'avait poussé, en tant que Lieutenant à recruter des membres. Admiratif de sa rapidité et son agilité, le guerrier l'avait observé avant d'émettre son jugement.

Complices, les deux camarades évoluaient ensemble. Il eut bientôt un nom, un qu'il chérit et qu'il susurre à chaque seconde. Son mentor, son idole, son meilleur ami, son salvateur, son père l'a baptisé : Croc Noir. Un écoulement torride embrassa son cœur d'une candide traînée de lave. Cependant, bien des lunes plus tard et sans qu'il n'en connaisse la raison, Griffe de Lion lui tourna le dos. Ainsi, lorsqu'il devient un meneur tyrannique par la force des choses, Croc Noir devient son esclave. Le clavaire s'éternisa et quand un coup d'état le détrôna, les seuls mots hurlant son désespoir à travers le miroir de son regard miaulait une requête ainsi qu'une promesse, le guerrier à la robe obscure y crut naïvement.

Vivant à la ferme, Etoile du Lion avait pris possession des lieux. Maître et esclave partageait ce territoire dans un quotidien déséquilibré. Acceptant les désirs et rancune de leur meneur, le petit peuple se laissait défigurer, insulter, réduit au travail sans broncher. Certains parvenaient à s'enfuir, mais Croc Noir voulait croire en les paroles de son pseudo père.

Vingts lunes.

Marchant, famélique, son œil s'agita dans son orbite, jusqu'à l'épuisement. En mission espionnage, l'esclave se pâma sur les lieux du fruit défendu. Lorsqu'il s'éveilla, une silhouette se pencha sur lui. Un bandage sur les prunelles et un écureuil chaud près de lui, on l'encouragea à parler. Mais c'est un mouvement catégorique de cervicale, qu'il s'enfouit un peu plus profondément dans la peur du jugement. Le matou écaille qui l'avait pris sous on aile murmura alors, le cœur salvateur :

« Le tunnel du cauchemar s'estompe, devient l'un des nôtres.»

♪ Prénom / Pseudo : Duky
♪ Âge : 78-87+25*5-96+1
♪ Nombre de comptes : 4
♪ Comment as-tu découvert le forum ? Si le forum est découvert, faut le couvrir :0 okblaguedemerde
♪ Besoin d'un guide ? Si c'est pour bai..... BIP BIP le ministère de la santé n'approuve pas ses dires oui
♪ Avis sur le forum : Raclette.
♪ Règlement lu ? Non  
♪ Autre chose ? C'est l'histoire d'un pingouin qui respire par le cul, un jour il s'assoit et il meurt